Chantier d’insertion

Qu’est-ce qu’un chantier d’insertion?

Selon la charte du réseau CHANTIER école à laquelle nous adhérons, le chantier d’insertion ou chantier-école se définit comme suit :

Le chantier-école est une initiative qui naît d’une double préoccupation territoriale. Celle de la progression des personnes jeunes et adultes, éloignées conjoncturellement ou structurellement de l’activité économique et celle de l’action concrète, utile au « pays », au quartier et à leurs habitants. [ …] le chantier-école implique la mise au travail pour une production grandeur nature, d’un groupe de personnes, encadré par un personnel qualifié techniquement et pédagogiquement. Cet encadrement sait, à partir du chantier, des contraintes de la production, des nécessaires acquisitions de savoir-faire, de savoir-être, articuler des temps d’apprentissage théorique, de rencontres, de vie collective, et aussi des démarches individualisées afin d’aider, d’accompagner chaque participant pour qu’il atteigne les objectifs préalablement définis :

  • de progression individuelle
  • d’insertion sociale
  • de (re) mobilisation
  • de découverte des métiers
  • de (re) apprentissage de la vie professionnelle
  • de pré qualification
  • de qualification
  • d’accès à l’emploi
  • (…)

 

Le chantier d’insertion à Villages des Jeunes

L’association Les Villages des Jeunes porte un « chantier d’insertion par l’activité économique » : les participants sont salariés et contribuent par leur travail au développement local. L’action se déroule sur les centres d’accueils du Faï (05400 Le Saix) et de Vaunières (05140 St Julien en Beauchêne). Le contenu des missions confiées aux salariés polyvalents s’appuie sur les différents supports d’apprentissage présents sur les lieux d’accueil : maintenance du bâti (travaux de second œuvre : plomberie, électricité, carrelage…), construction ou aménagement de locaux et activités liées à l’accueil et à la gestion de l’hébergement (préparation des repas, ménage, lingerie).

Les missions propres à chaque salarié-e sont définies autant que faire se peut en fonction de l’orientation professionnelle souhaitée et sont adaptées aux capacités de chacun-e.

Durant toute la durée du contrat, un accompagnement social et professionnel est mis en place en interne, en partenariat avec les référents sociaux. Cet accompagnement individualisé permet de soutenir les personnes dans la résolution de leurs problématiques sociales, de les accompagner dans l’élaboration de leur projet professionnel et dans leurs recherches d’emploi.

Au cours de l’année, des ateliers collectifs sont également organisés, en fonction des souhaits des salariés, sur différentes thématiques : droit du travail, lecture d’une fiche de paye, comptabilité-gestion, techniques de recherche d’emploi, simulations d’entretiens, remise à niveau… Enfin, comme tout salarié, les personnes en chantier d’insertion ont la possibilité d’effectuer des formations externes, en lien avec leur projet professionnel.

Venir en chantier d’insertion à Villages des Jeunes, c’est aussi l’opportunité de participer à la vie globale du projet de l’association en s’impliquant dans les évènements ouverts à tous (projets culturels, soirée thématiques…), de découvrir le fonctionnement d’une association (assemblées générales et autres instances associatives) et de rencontrer des personnes de tous horizons (volontaires du monde entier, bénévoles associatifs, jeunes accueillis…)

Nombre de places : 12

Partenaires prescripteurs

  • Maison des Solidarités (assistant-e social de secteur et opérateur-trice d’insertion)
  • Pôle emploi
  • Mission jeune
  • CAP emploi
  • SPIP

Publics :

  • Hommes et femmes de tous âges de la région PACA, chômeurs longues durée, bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AAH…), rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi.
  • Jeunes en situation précaire et/ou sans qualification.
  • Personnes placées sous main de justice

Modalités :

  • Contrats de travail à durée déterminée d’insertion (CDDI) de 6 à 12 mois, 28 heures par semaine, renouvelables jusqu’à 24 mois.
  • Signature d’une convention avec le Conseil Général ou Pôle emploi
  • Rémunération : smic
  • Mise en place d’une navette de « ramassage » pour les personnes sans moyen de locomotion.
  • Repas du midi fourni et pris sur place.

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